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Patureco – Les moutons tondent l’herbe de la métropole (59)

Article paru le 24 août 2020, dans le journal ” Lille Actu “

L’éco-patûrage, quand des moutons et des chèvres tondent l’herbe de la métropole de Lille

Depuis 2014 l’entreprise Paturéco, basée à Sainghin-en-Mélantois (Nord), propose aux villes et entreprises des Hauts-de-France d’échanger tondeuses contre moutons et chèvres.
Les avez-vous vus ? À Armentières, Lomme ou encore dans la zone industrielle de Douvrin, les moutons et chèvres de l’entreprise Paturéco entretiennent l’herbe de la métropole de Lille. Entretenir les espaces verts tout en préservant la biodiversité, l’éco-paturage fait sa place dans le paysage urbain des Hauts-de-France.

Une demande croissante

Depuis 2014, Paul Van Quicken fait le pari d’un entretien plus respectueux de l’environnement et de la biodiversité avec Paturéco, sa société basée à Sainghin-en-Mélantois (Nord). Avec ses 500 animaux, il propose aux collectivités, aux entreprises et à quelques particuliers de mettre de côté débroussailleuses et tronçonneuses à la faveur de chèvres, ânes et moutons. L’objectif est double : entretenir parfaitement un terrain tout en préservant la biodiversité mais aussi renouer avec le monde animal, là où on ne l’attend pas.
C’est la ville de Cambrai qui la première a décidé de faire confiance à Paturéco. Le Conseil Général a décidé de renouveler son contrat pour l’année 2020, pour une durée de quatre ans. Une solution idéale pour la ville qui ne parvenait pas à trouver de solution pour entretenir les terrains escarpés autour des bassins de rétention d’eau. Des soucis d’accessibilité qui n’en sont pas pour les chèvres, moutons et ânes. « La demande ne fait qu’augmenter dans toute notre région, j’ai des demandes jusque dans la région parisienne », précise Paul Van Quicken.
L’entreprise n’est pas fermée aux demandes des particuliers, mais dans la pratique cela s’avère plus compliqué. Si l’idée de remplacer sa tondeuse par un mouton peut être séduisante, les contraintes logistique ne sont pas moindres.

Une méthode douce

Cette solution a également l’avantage de réguler la biodiversité comme l’explique Paul Van Quicken : « Une débroussailleuse à tendance à tout enlever sur son passage, y compris les nids d’oiseaux par exemple ». Paturéco sélectionne des races d’animaux qui se raréfient en France, à l’image du mouton de Solognot ou la chèvre des fossés, participant ainsi à la préservation du patrimoine rural. Ces animaux ont aussi un impact sur les espèces invasives de notre région, comme la renouée du Japon.
Au-delà de cet aspect, l’éco-paturage permet de renouer le contact avec la nature dans les zones urbaines. « Les collectivités sont aussi intéressées par le fait d’accueillir des ânes, ils viennent au contact facilement et plaisent au public. »
Paturéco organise régulièrement des animations avec les habitants. Démonstration de chiens de troupeaux ou de tonte font aussi partie des services que Paul et son équipe proposent aux collectivités. Autre idée, pendant la saison d’agnelage, il est parfois proposé aux enfants de donner un prénoms aux agneaux nouveaux-nés et de leur attribuer un collier de couleur. Une manière originale d’inclure les habitants à ces projets.

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Paradia – Nouveau prestataire en éco-pâturage dans l’Aisne (02)

Article paru le 10 Juin 2020, dans le journal ” La Marne “

Seine-et-Marne. Paradia fait venir les animaux dans votre entreprise

L’entreprise Paradia permet à votre entreprise de louer des moutons pour tondre la pelouse, des poules pour réduire vos déchets et des abeilles pour faire votre miel.

Pourquoi faire tondre la pelouse de votre entreprise, alors qu’un animal peut très bien le faire ? Voici la question que se sont posé Julien, Grégoire et Aymeric. Les trois associés, issus du milieu agricole, ont décidé de monter leur entreprise d’éco-paturage « Paradia », en parallèle de leur métier respectif.« On voulait créer du lien entre l’entreprise et les animaux, mais également entre les salariés et la nature », explique Julien.

Moutons, poules et abeilles
Pour faire venir un poulailler, une ruche ou des moutons au sein de votre entreprise, les trois associés ont pensé à tout. « Nous voulons proposer une formule clé en main, c’est-à-dire que nous nous occupons de tout », détaille Julien, habitant de Trocy-en-Multien.

« Si vous souhaitez avoir des moutons (il est impossible de n’en avoir qu’un puisque le mouton ne peut pas vivre seul), il vous faut 1 000 m2 par mouton, et à partir de là, on s’occupe de venir poser la clôture, l’abri, on vient le tondre quand il le faut, et nous prenons en charge également les déclarations administratives et les vaccins. » Une tondeuse naturelle qui permet à la race de se sauver puisque le mouton d’Ouessant est une espèce menacée (il en restait 400 dans les années 70) car il « ne produit pas assez de laine, ni de viande pour les éleveurs ». Il a la particularité d’être le plus petit mouton du monde puisqu’il ne pèse que 25 kg.

Si vous avez 2 000 m2 aujourd’hui, cela coûte 2 000 € par an

Parmi les autres possibilités de développer la responsabilité solidaire et écologique de votre entreprise, le choix d’avoir des poules ou une ruche. Les poules permettent de réduire les déchets alimentaires.

Un homme produit en moyenne 100 grammes de déchets organiques par repas, tandis qu’une poule en mange 150 g par jour. Avec des ruches, vous pouvez produire le propre miel de votre entreprise.

Paradia prend le maximum des contraintes à sa charge, car Aymeric dispose de plusieurs poulaillers bio chez lui, tandis que Grégoire est apiculteur.

Un prix raisonnable
« Ce qui coûte le plus cher, ce sont les frais de visites, lorsqu’il faut se déplacer sur place. Si vous avez 2 000 m2 aujourd’hui, cela coûte 2 000 € par an ; les tarifs sont dégressifs : pour 10 000 m2, c’est 4 000 € par an. Au final, ça coûte moins cher qu’une tondeuse », souligne Julien.

Il a déjà convaincu sa directrice d’opter pour leur service. « Je travaille chez Argiletz à Lizy-sur-Ourcq et lorsque j’en ai parlé à ma directrice, elle a accepté. C’est une entreprise très portée sur la nature. On doit finir de monter les clôtures, recevoir les abris, puis nous pourrons mettre les moutons dedans. »

Un premier client qui pourrait en appeler d’autres.

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Le lycée Ango de Dieppe passe à l’écopâturage avec les chèvres des fossés de l’association Ökotop

Lu dans Paris Normandie le 02 Juin 2020.

Le lycée Jehan-Ango de Dieppe, qui s’engage dans le développement durable, a accueilli en écopâturage des chèvres de l’association Okotop.

Après deux mois et demi bien calmes en raison du confinement, le lycée Jehan-Ango a rouvert grand ses grilles pour accueillir… des chèvres. Avant de retrouver ses élèves, le proviseur Samuel Lodde, son adjointe Véronique Caijo et Xavier Jehanne, gestionnaire de l’établissement, ont accueilli vendredi 29 mai 2020, en fin d’après-midi, un petit troupeau de l’association Ökotop, qui sera chargé d’entretenir une partie des espaces verts.

« Cela ne ressemblera plus à une pelouse de golf »
« C’est la concrétisation d’un projet du conseil de la vie lycéenne et des ambassadeurs écologiques, avec l’appui de la Région », précise Samuel Lodde. Une douzaine de jeunes sont ainsi venus assister à l’arrivée de sept chèvres des fossés -une race normande rustique- et six chevreaux qui se sont aussitôt mis au travail dans l’herbe haute du talus de 4 500 m². « Il y a une grosse diversité de végétation qu’elles vont valoriser, explique Damien Hédin, président de l’association qui milite pour une gestion écologique des espaces verts. Cela ne ressemblera plus à une pelouse de golf, la nature va se réapproprier l’endroit avec fleurs et papillons. »

Une labellisation développement durable

Autre avantage : plus d’engins mécaniques donc plus de pollution. Sur la lancée de son prédécesseur Dominique Procureur, Samuel Lodde a souhaité engager le lycée dans une véritable démarche de développement durable « avec pour objectif d’obtenir un des trois niveaux du label lycée durable ». Après le tri sélectif, le bien-manger avec des produits de la filière locale, les jeunes ont donc proposé l’écopâturage.

Cette semaine quatre boucs prendront possession du terrain côté réfectoire où une ruche d’abeilles noires, race patrimoniale également, sera installée. Les chèvres devraient rester au lycée jusqu’à la fin du mois de juillet 2020.

Credit Photo Paris Normandie

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Image ecopaturage loiret 45 la moutonte

Eco-pâturage : La Moutonte, prestataire dans le Loiret (45)

Lu dans La République du Centre - 16 mai 2020

L’association d’éco-pâturage La Moutonte raconte comment elle a traversé le confinement. Il y a des bonnes nouvelles, et quelques mauvaises aussi...

Vous pouvez les compter… Les moutons sont tous là?! À paître comme si de rien n’était. Naissances obligent, ils sont même un peu plus nombreux qu’avant (lire ci-dessous). Oui, les bêtes de La Moutonte, association locale qui promeut l’éco-pâturage, vont bien. Non, elles n’ont pas souffert du confinement. Ceci pour rassurer certains habitants de la Métropole qui, tout confinés qu’ils étaient, n’ont pas toujours pu constater leur présence, et en particulier un Abraysien, inquiet de ne pas voir les frisés à l’ouvrage en ce mois de mai.

"C’est simplement parce que l’herbe est insuffisante à Malvoisine pour le moment. Ils sont encore à Miramion, où on ne les voit pas. Mais à la fin du mois, on devrait pouvoir les transférer", éclaire Nathalie Fourage, présidente de La Moutonte. Mais d’une manière générale :

Confinement ou pas, l’herbe a continué à pousser, alors nos chèvres et nos moutons ont continué à travailler. Ils sont retournés en estive, vers la fin mars, comme à l’accoutumée. Seule une commune a décalé leur arrivée à début mai.

370 bêtes au total

Pour rappel, La Moutonte, ce sont 370 bêtes et près de 40 sites, principalement dans l’agglomération d’Orléans, mais pas seulement?; l’association propose ses services aux entreprises et aux collectivités locales. Dès les premiers jours du confinement, la présidente a appelé la préfecture pour bien souligner sa nécessité de se déplacer pour le soin des animaux sur les différents sites, où qu’ils se trouvent. Seuls les bénévoles, pour des questions de responsabilités, n’ont pas été autorisés à s’impliquer durant ce confinement. Pour les deux salariés qui parcourent sans cesse le département, le confinement a eu ça de bon qu’il réduisait les temps de déplacement. Et pas de souci en approvisionnement de foin et d’orge, tout juste "un ralentissement de la livraison de matériel", mais rien d’embêtant.

Attaque fatale de renards

Il y a une ombre au tableau malgré tout. Non pas celle d’un loup. Mais de renards?! Nathalie Fourage raconte : "Pendant le confinement, la nature a repris ses droits, et sur notre site du CNRS notamment, il y avait des chevreuils partout?! Des chevreuils mais aussi un couple de renards visiblement. Ils nous ont mangé une dizaine de chevreaux nouveau-nés."

Emporté, un bouc aussi l’a malheureusement été. Brutalement, après avoir présenté, entre autres, des problèmes respiratoires : "On l’a testé. Non, ce n’était pas le Covid, mais on préférait surveiller."

Tonte maison cette année

Dernier point noir : l’association va devoir se passer de Philibert Muday, l’un des rares tondeurs de France, cette année. Il fait d’ordinaire le tour du pays pour débarrasser de leur toison des milliers de moutons, et s’arrête à Ormes pour s’occuper de toutes les bêtes de La Moutonte. "Mais avec tout ça, il est très en retard dans sa tournée. Alors on a pris l’option de les tondre nous-mêmes, site par site. On doit commencer dans les jours qui viennent. Ça ne sera pas aussi bien fait, mais bon." À l’image des Français confinés, les moutons, localement, auront donc, ce printemps, une "coupe maison"?!

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Eco-pâturage : Eco-pâture Breizh entretien les espaces de Pontivy

Lu dans Ouest France - 21 octobre 2019

Sur le halage à Toulboubou, à Pontivy, les moutons Landes de Bretagne de Mickael Jaunay, gérant de Eco-pâture Breizh. Dans un enclos mis en place par la mairie, ils paissent depuis juin et entretiennent écologiquement le lieu. « On mettait cette race dans les landes avant. Ils sont adaptés à la végétation de la région », explique Mickael Jaunay.

Les 4 000 m2 de terrain permettent aux deux moutons de paître durablement. Des panneaux éducatifs sont déjà en place et des animations pédagogiques sont à prévoir avec Mickael Jaunay qui en connaît un long sur ces tondeuses écolos et qui s’occupe d’elles au quotidien.